Le titre de cette critique pourrait se suffire à lui même.
Trouvé dans une boite à livre locale, j'ai eu la chance de ne pas débourser un centime pour cette chronique qui a été aussi enthousiasmante que l'aurait été la lecture de la biographie de Nadine Morano.
On suit un homme. Un con. Pas un antihéros car aucune empathie n'est suscitée par le personnage de Marc Frocin. L'homme au cœur de ce récit est alcoolique, suffisant, menteur, misogyne, voleur, tueur. le récit de sa vie est éclairé par 3 phases : L'adolescence, l’Algérie, l'après-guerre. A aucun moment, le héro à la capacité de se remettre en question. Aucune morale.
La dernière fois qu'un héro m'a provoqué autant d'antipathie a été lors de ma lecture de "Le maître du jugement dernier" de Perutz mais ici la narration, l'intrigue, l'écriture avait su rendre de l'intérêt à l'histoire. Ici, rien non plus.
Histoire décousue, personnage détestable, plume quelconque : Mauvaise lecture.