Le Club des 27 ou la malédiction du rock’n’roll poursuit un but un peu morbide : présenter en une courte biographie (1-5 pages), les représentants du rock dans son acceptation la plus large, qui sont morts à 27 ans, rejoignant le fameux club évoqué par la mère de Cobain.
Avec un style neutre, émaillé de quelques fautes, le livre n’a pas vraiment d’intérêt narratif, surtout après avoir lu les trois pages de préface de Christian Eudeline, journaliste « gonzo rock » de la grande époque du punk et romancier, qui dépasse clairement le reste de l’ouvrage.
Entre quelques suppositions et associations d’idées malvenues, le petit bouquin reste l’occasion, comme une rétrospective Rock&Folk de se plonger dans l’histoire du Rock, et de réécouter certains sons devenus trop rares. Complet dans sa morbide approche, il comprends évidemment des pages sur Cobain, Joplin, Morrison et Hendrix, mais permets aussi de donner une part de lumières à des artistes plus rares, comme les anciens Louis Chauvin ou Robert Johnson, mais aussi Denis Wielemans, l’éphémère batteur des Girls in Hawai.
C’est donc, malgré des défauts importants, l’occasion de se replonger dans Canned Heart, Stone the Crows, Grateful Dead, Minutemen ou Triumvirat.
Et c’est déjà pas si mal.