Collectionnite aigüe
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le 17 déc. 2016
La traduction des romans de Arto Paasilinna (Le lièvre de Vatanen) se fait dans le plus joyeux des désordres en France, comme celui-ci, initialement paru en 1994 en Finlande. L’auteur est mort récemment, et il ne faudrait pas laisser son œuvre disparaître dans l’oubli, elle est tendre et farfelue.
C’est le cas de Volomari Volotinen, agent d'assurances. Il a deux centres d'intérêts dans la vie : sa femme, plus âgée, boulangère, au caractère bien trempé et les antiquités. Mais pas n'importe lesquelles, pas des meubles Louis XVI, des bijoux d'orfèvres ou des toiles des grands peintres. Non, des objets qui racontent des histoires, généralement loufoques, celle de leurs précédents propriétaires. Ce passif au sein de l’objet est complété et poursuivi par Volomari, dans ses quêtes tout autant amusantes pour acquérir ou rapporter cet objet.
Chacun de ses objets est le sujet de chapitres, souvent courts, avec beaucoup de péripéties et d’humour. De l'humour à froid, qu'on imagine très bien provenir du grand Nord, qui sert de noyau à ces petites aventures absurdes. Pour n'en citer qu'un, le passage consacré à la clavicule du Christ est à croquer, tournant en ridicule l'adoration des reliques avec une grande malice.
On pourra reprocher à l'auteur d'avoir parfois du mal à se renouveler, empêtré dans la structure qu'il s'est imposé. Il serait dommage de s'en rendre malade, il vaut mieux savourer le livre avec modération.
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Créée
le 15 mai 2019
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Ce qu'il y a de bien avec les romans d'Arto Paasilinna c'est qu'outre des titres souvent longs et tarabiscotés, le contenu est fou et barré. Encore une fois ce roman écrit en 1994 débute avec pas mal...
Par
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