Il ne s'agit pas du meilleur Indridasson mais "le duel " tiens remarquablement la route. On retrouve l'habileté habituelle de l'auteur quand à l'articulation des séquences de son histoire. La dynamique de flash-back permet des va et viens entre l'enquête en cours et la vie privée des personnage, l'un nourrissant l'autre. L'auteur a eu la bonne idée de situer le crime dans une salle de cinéma, ce qui entraîne le lecteur dans un huis clos angoissant qui tranche avec la majesté des paysages évoqués à d'autres moments du récit. Le rythme est maîtrisé et les petites histoires se mêlent à la grande. Seul bémol: la traduction, que j'ai trouvé par moment maladroite, voir Pauvre.