Cet ouvrage vous fera voyager dans un pays dont on a beaucoup entendu parler mais que l’on n’a pas forcément visité. La découverte d’une culture différente et une façon de voir les choses différemment. L’aventure d’un couple dans un monde totalement étranger au leur.
Le muzungu mangeur d’homme est un livre contemporain publié en 2012 aux éditions Aden écrit par joseph Ndwaniye, né au Rwanda. Il habite désormais Bruxelles depuis une vingtaine d’années. Au début, de cet ouvrage, un jeune couple hollandais, Lies et Arno, partent pour une mission hospitalière dans un coin reculé du Rwanda. Alors que Lies s’épanouit dans son nouveau rôle de « directrice » de l’hôpital, Arno lui s’enfonce dans la monotonie. Ce dernier pour y remédier, tentera de s’intégrer à la population locale. Tandis que Lies restera axée sur son travail. Cette situation devient très vite problématique et met en avant deux types opposés de primo-arrivants, Lies qui ne voit pas l’intérêt ni le besoin de s’intégrer et Arno, qui lui, veut s’intégrer le mieux possible.
« Dans notre culture, un homme qui vient seul à une fêtes alors qu’il a une épouse n’est pas bien vu. […] le dimanche après-midi, comme prévu, Arno quitte la villa pour se rendre à Nzaratsi, seul. Lies n’a rien voulu entendre ».
Dans ce livre nous pourrons apprendre à connaître certaines coutumes et parfois la façon de penser des habitants de Kavumu et ces alentours, mais aussi les problèmes causés aux médecins pour le ravitaillement, les vaccinations et surtout le manque de moyens dans ces régions reculées.
Je n’ai pas su apprécier ce livre, car je ne connaissais pas la culture Rwandaise avant de le lire et je ne me suis pas beaucoup plus avancée après ma lecture. L’auteur aurait dû utiliser l’avantage qu’il avait de bien connaître cette culture pour rendre son roman plus consistant et permettre au lecteur de fixer l’environnement dans lequel l’histoire se déroule. Alors que les mots de kinyarwanda dispersés dans le texte le rendent beaucoup plus vivant. Mais je n’ai pas apprécié le style d’écriture qui est trop simple pour moi par rapport à ce que j’ai l’habitude de lire (Stephen King, Robin Hobbs, Terry Goodking,…).
Je ne comprends pas bien le titre du livre, on entend que deux fois parler de ce personnage dans le roman et très brièvement ! Selon moi simplement le muzungu, la redécouverte des collines de Kavumu ou un titre qui s’y rapporte aurait été plus représentatif de l’ouvrage. Le lecteur ne saisit peut-être pas toute l’importance du muzungu mangeur d’homme dans ce livre.
Joseph Ndwaniye représente en partie les relations entre l’Europe et l’Afrique (la découverte d’une autre culture). Selon moi, trop peu de choses importantes ne sont pas détaillées alors que d’autres qui sont moins intéressantes sont trop mises en évidence. Le meilleur point à mes yeux est la façon dont l’histoire se déroule, en lisant les vingt première pages, on croit qu’elle est totalement prévisible mais le fin écrite par l’auteur est inattendue.
Fiems Chloé