Ivy est une jeune femme qui vit heureuse avec David. Ayant déjà connu deux fausses couches, elle vit sa grossesse actuelle avec une certaine angoisse, bien que tout semble bien se passer pour le moment. A l’occasion d’un vide-grenier organisé afin de désencombrer la maison qu’ils ont achetée il y a quelques temps, ils reçoivent la visite de Melinda White, une ancienne camarade de classe de lycée, ancien vilain petit canard devenue beau cygne. Celle-ci met Ivy mal à l’aise de par sa volubilité et son sans-gêne. Ayant raconté qu’elle connaissait bien cette maison pour y avoir joué étant petite, David lui propose de faire un tour du propriétaire. Et Ivy passe à autre chose. Le souci, c’est que le lendemain, dans une vieille malle laissée sur le trottoir afin que les gens intéressés par son contenu se servent, on retrouve la robe ensanglantée de Mélinda. L’enquête policière va accuser de plus en plus précisément David, dernière personne à avoir vu la victime, et qui semble cacher quelque chose quant à ses liens avec Mélinda. Ivy va donc chercher à innocenter son mari, tout en tâchant de dévoiler la vérité derrière les mensonges.
Bon, alors tout d’abord, soyons franc, le livre n’est pas déplaisant, déplaisant ne signifiant pourtant pas passionnant. A vrai dire, on se laisse bon grès mal gré entrainer par l’histoire et la conspiration qui semble viser David. En fait, on hésite assez longuement entre plusieurs scénarios : jalousie d’un proche ? phénomènes paranormaux ? Et puis, splash, la révélation finale arrive, et là… Le coup de « je m’introduis chez toi avant même le début de l’histoire afin de te piquer des trucs que je mets chez moi, histoire que la police pense que ton ADN est le mien » c’est franchement douteux. Je n’y connais pas grand-chose, mais si la police avait eu deux doigts de jugeote (ou si elle avait fait son boulot), ils auraient prélevé l’ADN d’Ivy pour l’isoler d’un ADN étranger à la maison, et toute la machination tombait à l’eau. Et plein d’autres trucs comme ça, qui sont à la fois machiavéliques et totalement irréalistes. D’où une franche déception après une (légère) excitation quant à l’identité du coupable.
Clairement un bouquin de vacances, à emmener à la plage ou à la piscine : ça passe le temps, on s’en fiche qu’il soit éclaboussé ou plein de sable, et on l’oublie aussi vite qu’on l’a lu.