Le premier tome finissait avec la révélation que la jeunesse délinquante du futur n'était pas seule sur terre. Je vous assure. Un truc de fou. Dans le second tome, après vingt-et-un jours sur Terre, les survivants capturent une terrienne qui finit par expliquer ce qui se passe. Beaucoup de tension dramatique et de mystère.
En orbite, le super plan des génies du gouvernement n'a pas fonctionné puisqu'ils ne savent toujours pas si la Terre est habitable, qu'ils n'ont carrément pas assez de navettes pour tout le monde et qu'ils manquent maintenant d'air grave. Pour leur défense, ils n'ont pas eu le contrôle de toute les variables, mais j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à comprendre comment des adultes responsables ont réussi à penser un plan si foireux. Je pense que c'est le but du bouquin, mais c'est un peu gros.
Dans les flashbacks, on en apprend encore plus sur le passé des personnages, dans des révélations qui ne servent à rien, même pas à faire avancer l'intrigue. J'imagine qu'ils permettent de donner de la substance aux personnages, ou du moins qu'ils tentent de le faire. C'est moi où c'est un échec total ? J'ai toujours du mal à trouver nos héros intéressants.
Aussi, on a le droit à leurs états d'âme. Glass est dans la merde parce qu'elle a fait tuer le colocataire de son amoureux et que l'ex du dit amoureux la fait chanter. Le quitter ou lui dire la vérité ? Premier dilemme. Clarke est dans la merde parce qu'elle est responsable de la mort de l'ex de son amoureux, mais pas autant que ses parents. Se taire ou lui dire la vérité ? Second dilemme. Ces deux problèmes les torturent pendant longtemps et usent beaucoup de pages. Spolier alert, dire la vérité c'est mieux.
Vers la fin, il se passe quelque chose. On comprend enfin exactement ce qu'il se passe sur terre et, dans la station spatiale, les choses s'accélèrent et... Il est temps pour le tome trois.
Le tome premier, c'est là : http://www.senscritique.com/livre/Les_100_tome_1/critique/64755973
La suite, c'est ici : http://www.senscritique.com/livre/Les_100_Livre_3/critique/64756144