Alain, le narrateur, nous raconte sa vie "très tranquille" d'un homme d'environ 40 ans toujours à la recherche d'un rôle d'acteur. Ses journées sont rythmées par ses visites à Rosie, dans sa camionnette. Ses tête à tête dominicaux avec sa grand-mère, Marthe, dans la résidence les Magnolias. Il a aussi un hobby, noter tous les prénoms possibles à donner à des poneys. Lors d'une de ces rencontres, alors qu'ils partagent tous les deux et les canards, une part de quatre-quarts, sa grand-mère lui susurre, après s'être dit s'aimer, "Alors, aide-moi à mourir".
Dans la tête du quadragénaire tout se bouscule et remet en question sa conception de la vie et du bonheur.
L'auteur semble avoir une écriture légère mais chaque mot est bien pesé et plein de sens. Il sait nous attacher à chaque personnage, avec leurs travers. Les sentiments sont développés et l'évolution d'Alain au cœur tendre, est bien décrite. Chaque page est riche, avec des situations sérieuses et (ou) désopilantes.
L'humour de Florent est décapant, mais aussi tendre, réel. J'ai pris plaisir à connaître Florent OISEAU. À suivre.
Chronique complète
J'ai réfléchi à l'injustice qui sépare les poneys des chevaux de course, au moment de l'attribution du nom. D'un côté, Pégase de Saphir, de l'autre, Pompon.