Entre deux chaises

Erika monte dans le Nord, pénètre le chantier où travaillent son père, son frère, son oncle.
Une semaine loin de son bébé de 1 an et de son conjoint, pour tenter de comprendre l'appel du Nord.
Très belles voix, mais la narration a du mal à se placer, oscillant entre un français standard et la langue des travailleurs.
Elle s'adresse à son chum, resté à Québec, et on se sent parfois laissé sur la touche. Qu'est ce qui garde les hommes là haut ? Ce n'est jamais très clair car Erika ne travaille pas, ne décrit pas vraiment ce qu'il y a autour et s'attache finalement à son père et à l'histoire de se dernier.
Dans un dernier chapitre, elle passe un bon moment avec lui à jouer à la Wii dans la salle de repos. On comprend qu'elle lui pardonne, qu'elle capte le soulagement d'être loin des êtres aimés.
Le roman est court et divertissant, mais il souffre d'un manque de partage avec un lecteur "standard" qui ne connaîtrait ni ce monde, ni ces paysages.