La plus grande œuvre d'art jamais créée dort dans les cartons d'un appartement miteux. Ethan MULLER, un galériste new-yorkais, décide aussitôt d'exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d'innocents portraits d'enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d'enfants victimes de meurtres irrésolus… (quatrième de couverture)
Les Visages est un roman policier doublé d’une chronique familiale, les deux se rejoignant pour apporter la lumière sur une intrigue finalement complexe. L’histoire est très bien construite, composée d’éléments qui s’imbriquent comme dans un puzzle.
La trame de ce livre met du temps à se décanter mais l’intérêt est soutenu. On a de l’empathie pour le narrateur (s’exprimant à la première personne) qui fait beaucoup d’introspection.
Avec ce premier roman (brillamment écrit) publié en France, j’ai découvert un auteur, Jesse KELLERMAN, que je relirais volontiers.
(critique rédigée en 2011)