Vous commencez Les Yeux, et déjà, l’ambiance sombre, oppressante et glaciale de cet hôpital psychiatrique isolé, un peu trop vide et délabré vous prend aux tripes. On y ressent pleinement le froid, la menace aussi, et surtout l’atmosphère pesante des lieux. On frissonne avec les personnages, tantôt de peur, souvent de froid. On visualise d’ailleurs pleinement ce lieu, l’écriture de Slimane-Baptiste Berhoun étant très cinématographique (le format épisodique lui donne d’ailleurs une allure de série télé), tant dans le rythme que dans le côté imagé. J’ai adoré ce décor des années 50, avec en vedette le monde psychiatrique qui oscille entre pratiques médicales barbares et psychanalyse. C’est le lieu [...]
Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be !