Une œuvre grandement informative, parfois scandalisante quand on voit les possibilités infinies que proposent ces méthodes d'éducations et à quel point on s'embourbe aujourd'hui dans le grand n'importe quoi.
En revanche, Mme Alvarez a trop tendance à se répéter d'une partie sur l'autre ce qui peut grandement agacer. Attention, je n'ai rien contre un peu de répétition mais c'était trop fréquent ici.
Grandement sourcé également, il est dommage de tomber sur des passages relevant d'un dogmatisme (quelle ironie) plutôt malvenu sur les 4ème, 7ème, 8ème et 10ème Arts. Sur ces derniers, des mesures drastiques similaire à de la censure sont préconisés au lieu de proposer un accompagnement adéquat, faute de connaissances sur le sujet. Au XXIème siècle, il sera impossible à nos jeunes de passer à côté de ces médias à moins d'être complètement inculte. Ces 4 disciplines ont pourtant beaucoup à apporter si elle sont contrôlées et ne pas tomber dans la solution de facilité de l'interdiction totale.
Il y a aussi parfois des moments où Mme Alvarez s'égare dans des expériences personnelles peu représentatives d'une véritable étude sérieuse et c'est dommage.
On peut également tomber parfois sur des cas de non solutions ou d'exagérations de Mme Alvarez. L'idée des jardins dans les cours de recrées m'a fait sourire par exemple. Dans un monde idéal, oui. Mais nous sommes dans un monde qui manque terriblement d'espace. Commençons déjà par dé-bétonniser et proposer des cours avec suffisamment d'espace pour que les enfants puisse jouer avant de leur proposer carrément des jardins (des jardins pour une centaine d'élèves hein puisqu'il y a en moyenne 100 élèves par école maternelle, plus dans certaines localités).
Une bonne œuvre malgré tout ses défauts (je suis désolé de m'être attardé sur les points négatifs, tout le reste est bien). En espérant lire, un jour, une version modernisé que ce soit de la même autrice ou non mais surtout et plus important... de voir de tels préceptes utilisé dans nos écoles !