Avec tendresse, respect et admiration, Jacques de Bourbon Busset nous parle de sa femme, cet autre qui l’habite et ne le quitte pas même par-delà la mort. Celle qui, à travers son regard confiant et sa calme assurance aura su rassurer son coeur épris de liberté et gagner sa confiance timorée. Une connivence intellectuelle assumée, une alliance naturelle du couple sans sacrifier l’individualité, une délicate intimité, qu’évoque l’auteur avec beaucoup de mesure et d’intensité.
A travers une écriture plutôt recherchée, cette Lettre à Laurence n’est jamais aussi belle que quand elle évoque son sujet, son charme, ses failles, sa tendresse incarnée, son âme intrépide. Malgré quelques passages plus centrés sur l’auteur moins intéressants, la figure de la femme aimée reprend vite corps et irrigue avec force ce récit de la perte et de l’absence. Un hymne à la vie et à l’amour, parfois très intellectualisé mais où transparait une sincérité touchante.
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