Meurtrie par une peine de coeur, Sofia quitte Paris pour revenir vivre dans son village natal du sud de l’Italie. Elle y retrouve avec plaisir l’ambiance chaleureuse de la petite communauté qui gravite autour du café tenu par la charismatique Mamma Maria.
Malgré mes résolutions d’éviter désormais le genre feel good qui m’a souvent déçue, j’ai fini par lire ce roman, prix Babelio 2020 dans la catégorie littérature française. Mal m’en a pris : les personnages, si lourdement typés italiens qu’ils en paraissent caricaturaux, évoluent dans une histoire désespérément candide, débordante de clichés et de bons sentiments, maladroitement saupoudrée d’une pincée d’ingrédients touristiques et gastronomiques censés faire rêver et saliver, mais qui, mal servis par une écriture plate et ordinaire, donnent le sentiment d’évoluer davantage dans une brochure publicitaire que dans une œuvre littéraire.
Si vous êtes adeptes des romans feel good, celui-ci vous fera voyager dans une Italie de cartes postales. Mais il ne vous convertira pas au genre si ce n’est pas déjà votre tasse de thé.
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