Un homme et une femme, en pleine séparation se retrouvent soudain un matin dans le corps de l'autre. C'est l'esprit de l'homme qui parle ici, qui apprend à découvrir le corps de sa femme.
Qui peut toucher ses pieds.
Se masturber au travail.
Et faire se retourner tous les hommes dans le métro.
Le choix d'écrire à la deuxième personne du singulier est judicieux : ça rend parfaitement l'impression de dissociation du mari, qui est dans le corps de sa femme, mais avec son propre esprit et ses propres expériences. Pas d'introspection, on évite la psychologie à deux balles et les surprises bateau. C'est une succession d'évènements, de petites révolutions, d'apprentissages, et un joli regard sur la condition de femme, vue de l'extérieur.
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