Nous sommes dans de la vraie science-fiction Queer, avec beaucoup de mouvances au niveau des corps et des identités, on dirait que l'hétérosexualité n'existe pas, en tout cas il n'y en a pas du tout mention.
L'histoire se passe comme à huit clos dans la tête de Momo, c'est elle qui pense et se remémore des souvenirs, on ne sait pas exactement où on se trouve, c'est un peu flou mais assez bien fait.
C'est chouette de lire des romans courts, qui ne sont pas hyper complexes mais avec une belle chute, comme une longue nouvelle.
Écrit par un auteur ouvertement gay, les critiques disent que Membrane est le premier roman de SF Queer du monde taïwanais (à voir). J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire, ça ne m'a pas époustouflée non plus mais j'ai été agréablement surprise.