Parce que cela ne va pas.
Parce que cela ne va pas sans dire.
Et du coup parce que cela ne va pas sans lire.
Le livre se présente comme une invitation à la réflexion autour du thème de l'unité.
Le long du court essai de 80 pages, on suit le cheminement de la pensée de l'auteur, de ses regards d'enfant à ses jeunes années de médecin, en passant par ses échanges avec l'autre qui nous font finalement prendre conscience de tant de choses.
Ses découvertes sont parfois dures, souvent drôles.
Elles nous sont surtout tellement communes qu'elles résonnent et qu'elles nous parlent.
L'élan est très sincère. Le style est spontané. Les émotions passent.
Et elles sont essentielles d'ailleurs ces émotions, car au début de tout il y aura toujours une émotion.
Libre à chacun de l'accepter, de la comprendre et de s'en enrichir.
Du coup, coup double: c'est agréable à lire et ça fait réfléchir.
Pas mal quand même.
Surtout que, comme le sujet est complexe, le résultat aurait facilement pu être pontifiant. Mais non.
Ce que l'on sent à la lecture plus que l'envie de convaincre, c'est ce désir d'ouvrir l'échange.
Ce n'est pas facile à faire mais il le fait le premier le bougre. Partageant de manière sensible beaucoup de lui sans qu'on ait le sentiment qu'il se soit interdit beaucoup.
C'est personnel mais comme tous les trucs personnels vraiment importants ça ne l'est pas du tout au final (personnel hein ? pas important)
Du coup, ça parle à tout le monde.
Libre à nous d'en parler après avec tout le monde.