Ramper jusqu'à la sortie de secours
Ouf ! C'est fini.1000 pages pour ça. http://www.senscritique.com/livre/Il_faut_tuer_Lewis_Winter/critique/105086289
Par
le 16 sept. 2016
Il tue. Parfaitement organisé, parfaitement professionnel, il tue, ne laisse pas de trace, puis s’éclipse.
Et cette fois, il ne s’agit pas de profil bas, il s’agit d’un départ définitif. Calum ne veut plus de sa vie de tueur dans une organisation.
Troisième volet de la trilogie de Glasgow par MacKay, la fin de la trajectoire de Calum dans l’organisation de Peter Jamieson. On l’a vu obligé de rentrer dans l’organisation après le départ du tueur expérimenté, on l’a éliminant ce vieux tueur dans un film si touchant. Il fait maintenant partie des meubles, mais veut retrouver sa liberté. Calum usant de son professionnalisme pour s’éclipser définitivement, pour tenter de naviguer seul entre les luttes de gangs et les envies d’arrestation de la police.
MacKay creuse toujours son style de roman noir dans le petit milieu criminel de Glasgow. Les critiques littéraires usent souvent du terme “style chirurgical”, souvent aussi de manière dévoyé ; ici, la tentation est grande, car le professionnalisme des truants se sent sur les pages à l’aide du professionnalisme de l’auteur. Précision des termes, rigueurs de plans organisés, ne rien laisser au hasard, et profondeur des craintes & réflexions & psychologies de personnages mis en jeu. Le roman noir dans toute sa profondeur littéraire : montrer un pan de société, dévoiler un peu d’âme et de condition humaine.
La trame semble peut-être légèrement moins prenante, moins fascinante - peut-être simplement une dilution de l’effet de surprise, peut-être aussi un côté moins émouvant qu’un contrat touchant à réaliser sur un vieux mentor. Mais toujours de haut niveau, toujours prenant, toujours bien réglé dans les détails et l’ampleur des machinations mises en jeu.
Noir exquis.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs livres de 2014
Créée
le 6 mars 2016
Critique lue 95 fois
D'autres avis sur Ne reste que la violence
Ouf ! C'est fini.1000 pages pour ça. http://www.senscritique.com/livre/Il_faut_tuer_Lewis_Winter/critique/105086289
Par
le 16 sept. 2016
Il tue. Parfaitement organisé, parfaitement professionnel, il tue, ne laisse pas de trace, puis s’éclipse. Et cette fois, il ne s’agit pas de profil bas, il s’agit d’un départ définitif. Calum ne...
le 6 mars 2016
Du même critique
Une belle déception - lu rapidement, certes, mais il sera rapidement oublié, je le crains. Un titre élégant, un auteur reconnu, un bon petit prix Médicis; hélas, pas d’étincelle à la lecture,...
le 12 sept. 2015
3 j'aime
Partir sur une fugue, sur le fil du classique, sur une chanson légère. Tout bien rassembler, le matériel, le matos, oui le matos - c’est-à-dire l’humour, c’est-à-dire l’essentiel, le...
le 21 févr. 2016
2 j'aime
1
Des rues parisiennes du passé ; des cafés parisiens (bien sûr !). Des photos grossies pour distinguer des traits vagues. Des recoupements de souvenirs. De jeunes filles perdues, disparues trop vite,...
le 24 juil. 2018
1 j'aime