142 pages pour une telle histoire, est-ce assez ou trop peu ?
Assez si l’on considère que les plus belles choses sont celle que l’on ne dit pas, celles qui sont seulement suggérées.
Trop peu, si l’on est comme moi envoutée, emportée par la douceur et la poésie d’une écriture, bercée par une musique de Schumann qui rend à la fois heureux mais fait remonter tellement d’émotion que l’on se surprend à avoir envie d’écraser une petite larme.
Je parlerai volontairement très peu de l’histoire.
François, célèbre pianiste apprend par hasard que Sophie la femme qu’il a passionnément aimée et quittée en plein désarroi est en traitement dans un hôpital psychiatrique. Il met alors sa carrière entre parenthèses pour tenter de réparer les erreurs du passé.
Une lecture qui fut pour moi profondément bouleversante.
Je termine ainsi car il me vient une folle envie de m’isoler pendant deux heures pour recommencer ce livre en écoutant cette fois-ci cette merveilleuse pièce pour piano de Robert Schuman « Papillon » que tout comme moi Sophie aimait tant.
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