C'est avec cette question en tête que Pinar Selek nous laisse à la fin du livre. Pinar Selek est turque, élevée dans une famille aux idées de gauche elle deviens très vite militante. Dans ce court livre elle retrace son parcours de lutte en faveur des arméniens, des kurdes et des femmes. Son histoire, jonchée de prison, de torture et d'amis assassinés, est bouleversante. Mais le plus intéressant dans cet ouvrage est l'auto critique dont l'auteur fait preuve. Elle montre comment sa pensée a évoluée au fil des rencontres et des événements. Le dernier chapitre deviens plus générale et parle des ambiguïtés présente dans les combats. Elle engage une réflexion sur les luttes contre les violences extrême. Elle explique comment la paix ne doit pas s’acquérir par la violence et la guerre, il s'agit là d'un non sens.
C'est donc une ouvrage à la foi poignant et intelligents qui nous permet de dépasser les clichés des luttes contre les oppressions de tout bord.