Sujet original, l'Antiquité, et l'une de ses plus grandes figures littéraires, Sénèque, plus précisément du temps de Néron, dont il fut le précepteur malheureux.
Roman épistolaire, prenant prétexte de lettres à un ami exilé pour philosopher.
En fait, Romain Sardou s'est inspiré (que dis-je, a presque copié) les Lettres à Lucilius, que tout bon latiniste s'est coltiné avec plus ou moins de bonheur sur les bancs de l'école. Dans mon cas, ce fut avec bonheur, c'était une langue facile à traduire et un esprit intemporel rendant accessible et tangible le stoïcisme.
Dans ce roman, j'ai donc aimé retrouver cet esprit et ces lettres, par contre je ne vois pas l'intérêt de lire le texte de Sardou qui en est une resucée voire un plagiat. Autant relire les Lettres à Lucilius !