Notre chère Valérie, à l’instar de nos chers contemporains psychiatres vient nous faire un Trotsky cacophonique de Faurisson. Alléguer une obsession minutieuse du détail, s’exonérant de toute considération holistique, ne constitue en réalité que la fatale pétition de principe de l’infime dissolu dans l’absolu mécanisme sémiotique et cybernétique de la judéo-machine. Sanctionner une telle posture revient à faire fi de la stratégie de l’évitement autruchien, qu’il serait erroné d’assimiler à l’inertie cognitive propre à la paresse intellectuelle Trotskyste .Si Robert Faurisson, portrait d’un négationniste adopte une posture qui semble indiquer que toute analyse critique de l’histoire officielle est forcément suspecte, Aron aurait mis en garde contre ce risque d’enfermement intellectuel. Bref une entreprise d’éradication symbolique qui, sous prétexte d’analyse méthodique, ne dissimule qu’imparfaitement son dessein véritable : non pas une confrontation intellectuelle mais une mise au ban idéologique, où la charge émotionnelle supplante la rigueur dialectique. Ce texte, loin d’être un travail de démystification scientifique, s’apparente davantage à un réquisitoire rhétorique mal maquillé, un dispositif pavlovien destiné à frapper les esprits faibles par l’anathème plutôt que par la démonstration. Cette œuvre s’inscrit ainsi dans une longue tradition de propagande qui, sous couvert d’investigation, n’ambitionne nullement de saisir les fondements d’une pensée qu’elle prétend déconstruire, mais uniquement de la figer dans une caricature commode. On ne cherche pas à éradiquer les conditions de possibilité d’un discours, mais à le recouvrir de tant d’opprobre qu’il suffirait de le nommer pour le réfuter. Une œuvre qui, faute d’oser le combat des idées, préfère le claquement du marteau judiciaire et la satisfaction de l’excommunication collective. Une rhétorique du "fait accompli", déguisée en rigueur scientifique, mais qui ne trompe que ceux qui ont renoncé à penser.