Quand on a vu écrit presque partout qu’il allait falloir beaucoup d’amour, peut-être que certains se sont dit « oui forcément, mais comment ? ».
« En écrivant » est une réponse. Pour moi, en tout cas. En inventant une histoire, avec une envie d’exorciser des démons, de s’approprier les attentats pour apporter des réponses. À soi, aux autres, à ceux qui suivent.
J’vais la faire courte parce que je suis super mal à l’aise, j’ai pas les foutus mots et ça bloque beaucoup dans le capiton.
Je crois que c’est encore trop frais pour être objectif, pour me la jouer sale gosse comme d’habitude et faire deux trois blagues bien lourdes histoire d’vous donner envie de lire un peu.
Non. Je vais saluer le courage de l’auteur, d’arriver à avaler les boules dans la gorge, de contrer les yeux qui s’embuent, de pas être égoïste et d’imaginer ce qu’on cherche souvent à éloigner le plus possible. Du courage ouais, et une très grande humanité.
Faites ce que vous voulez, moi j’ai voulu croire que j’allais y arriver, que j’étais assez fort pour bouffer ce roman. J’ai du faire beaucoup de pauses, cracher deux trois sanglots et même là encore à écrire, ça fait monter les larmes aux yeux. Si y’en a qui doutent encore de la puissance que peut avoir un livre, vous pourriez commencer par celui-ci pour vous faire changer d’avis.
Vincent a beaucoup beaucoup d’amour, parce qu’au final, on peut pas la laisser gagner, la Haine. C’est surtout ça qui en découle, de l’amour. Le vrai, le pur, celui dont chacun devrait s’attribuer la même dose.
Merci Sarbac’ d’avoir soutenu ce très joli projet.
(mais quand même vous m’devez un paquet de kleenex à la chrolo..chlroho. un putain de paquet de mouchoir à la menthe ! Je retiens pour la prochaine critique d’un de vos romans !)