Sous le ciel qui brûle fait partie de cette longue lignée de livres qui se passe lors de la guerre du Viêt-Nam, et qui l'interrogent par le prisme du déracinement. Le protagoniste, vivant en France aux alentours de Chantilly, devra retrouver une raison de vivre et d'accepter son exil. L'écriture est volontiers élégiaque, quoique parfois malhabile, probablement par volonté de chercher une langue qui se veut poétique, mais n'en apparaît souvent que forcée. Mais ce qui gêne le plus ici, c'est le développement des personnages, dont la plupart sont complètement inexistants, car ils manquent cruellement de développement. Les passages en France sont très légers : le narrateur se promène en forêt, cherchant à retrouver la paix, le tout semblant ne servir que de prétexte à ses réminiscences de la guerre. Tout cela est bien maigre.
Ainsi ce roman s'avère ne pas être à la hauteur de son ambition, bien que restant plutôt lisible, d'autant plus qu'il est court.