Drole de roman que celui là. Centré sur Yoda, il voit le maitre jedi à la peau verdatre partir à la rencontre de son ancien apprenti, le comte Dooku, pour tenter de le ramener du bon coté. Un point de départ qui en vaut un autre et qui a le mérite de donner la vedette à des personnages souvent sous employés.
Mais l'auteur accumule vite les choix discutables. Son Yoda ressemble davantage à celui d'Empire Strikes Back, tendance vieux rigolo au début de sa rencontre avec Luke, et son Dooku est un ersatz d'un méchant de la Hammer (il réside dans un château gothique appelé château Malreaux). Si l'on ajoute à ça deux droids tendance deus ex machina et de longue séquences d'entrainement et de voyage, on se dit bonjour la purge.
Et pourtant, dans sa deuxième moitié, le livre prend de l'ampleur. La confrontation Dooku/Yoda tient ses promesses, les personnages sonnent juste, les différents affrontements ne manquent pas de panache, l'ambiance est sombre et inquiétante... Si bien qu'on dévore toute la fin en moins de temps qu'il nous avait fallu pour se coltiner les 3-4 premiers chapitres.
Comme quoi, Yoda avait raison, "ce n'est point par le début d'un livre que tu peux le juger". Merci tonton Yoyo.