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Première impression en lisant ce roman : rien de nouveau sous le soleil. Des réminiscences des Dark-Hunters de Sherrilyn Kenyon ou de Dark Gold de Christine Feehan me reviennent en tête… Mais pas seulement, finalement. Une autre raison pour laquelle l’univers me paraît familier est qu’il reprend de nombreux éléments qui, à défaut de se trouver dans des séries paranormales bien connues, se trouvaient dans mon projet de romance paranormale ! (Il fut un temps où j’écrivais…) Comment ne pas y être sensible ? Cette auteure décrit les vampires et leur organisation politique presque de la même façon que je l’aurais fait. Premier bon point.

Deuxième bon point : bien que la chronologie des parutions oblige à présenter Kenyon comme l’inspiratrice de London, voici un cas où l’imitation dépasse l’original, où l’élève dépasse le maître. Vous vous rappelez que je n’avais pas spécialement accroché à Night Pleasures… Tempted by Blood me semble paradoxalement plus original et plus substantiel. Ce qui est sûr, c’est que j’ai eu nettement plus de plaisir à lire cette romance-ci que l’autre ; les personnages me sont plus sympathiques, l’intrigue plus vive.

Je suis donc partagée entre l’impression que ce roman n’a pas forcément d’intérêt transcendant (si vous avez déjà lu de la romance para et que ça vous suffit), et celle qu’il serait injuste de méconnaître ce livre alors que d’autres, similaires mais certainement pas meilleurs, sont adulés…

Non, finalement, la seule réserve que j’ai vis-à-vis de ma lecture est interne à l’œuvre. Tempted by Blood n’est pas parfait non plus. En effet, si toute l’histoire autour de l’enlèvement de Krystal et sa poursuite par des darkbloods nous absorbe, j’ai été frappée par le degré de prévisibilité de tout ce qui n’aurait pas dû l’être : l’identité du traître, notamment… Il est vrai que dans un livre bien écrit, aucun détail ne doit être laissé au hasard, que comme le disait Sabrina Jeffries, si vous vous attardez sur quelque chose, le lecteur va penser qu’elle a une importance quelconque (donc ne le faites pas si elle n’en a pas !). Mais il y a le versant de cet écueil : si vous vous attardez sur quelque chose et que le lecteur devine immédiatement pourquoi.
JeanneLaska
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le 10 mars 2013

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JeanneLaska

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