Théorème vivant par ngc111
Peut-on dire que Théorème vivant est une réconciliation avec les mathématiques ? Pas vraiment, car certes il est difficile de ne pas apprécier la personnalité de Villani, à la fois brillant mais modeste, excentrique mais raisonnable, que l'on découvre au fil d'une aventure personnelle intéressante et originale en tant que sujet de roman ; mais le fond restera toujours aussi obscure et barbant pour le profane, même curieux.
Ainsi l'on égrène les pages remplies de formules mathématiques, les mails d'échange incompréhensibles, en se demandant l'intérêt de les avoir publier parmi le récit "romanesque" des pérégrinations du narrateur. Résultat on finit par sauter des pages inutiles pour mieux apprécier les faits relatés, les difficultés non-mathématiques rencontrées par le scientifique, ses appréhensions, ses sentiments et sa vie débordante d'occupations. Tout ceci se suit sans déplaisir il faut l'avouer même si le style n'a rien d'extraordinaire, et cela nous fait d'autant plus regretter les schémas mathématiques imposés qui nous ennuient à outrance.
On aurait aimer que le livre soit plus une élément de vulgarisation dans ses intentions, sans bien sûr rentrer dans les détails des calculs mais juste en en nous exposant le but, en relatant des anecdotes (il y en a trop peu) et en s'attardant encore un peu plus sur les génies torturés de cette science. Ici tout le côté pédagogue, didactique et même amusant est survolé pour nous laisser avec de la matière brut indigestible pour le commun des mortels.
Tout ceci se suit sans déplaisir il faut l'avouer même si le style n'a rien d'extraordinaire, et cela nous fait d'autant plus regretter les schémas mathématiques imposés qui nous ennuient à outrance.
Tout l'inverse de ce qu'à du ressentir notre mathématicien triomphant en somme.