L’amortissement de Landeau. C’est sur quoi Cédric Villani travaille courant 2008 avec Clément Mouhot qui lui vaudra, deux ans plus tard, la médaille Fields, récompense suprême de tous mathématiciens âgés de moins de quarante ans. Cocorico !
Echange de mails, brouillon de calcul, fenêtre ouverte sur des moments de vie familiaux, dévoilement de goûts musicaux ou encore cinématographiques, quelques pages d’un journal intime en quelque sorte…
Au bout des dix premières pages, je demande, réclame, supplie l’auteur de me dévoiler LA formule, l ‘équation qui fut l’objet de ses tourments et de son bonheur, histoire que j’essaie de comprendre un peu de quoi il parle. Je n’ai pas fait S pour rien, hein !? Laplace, Gaus, Young, Fournier, tout ça. Bref. La formule ! La formule ! Il fini par la coucher sur le papier. … . Oh ! Putain ! sort spontanément. Et là, je comprends que je ne vais rien comprendre à ce qui va suivre et que cette lecture va devenir pénible… Très, pénible. A moins de passer tous les passages correspondant à ses démonstrations mathématiques (en anglais c’est un bonheur) et ses échanges de mails avec Mouhot. Ce que j’ai fait. CQFD. Bref, c’est imbuvable à moins d’avoir un post doc en mathématiques. Ceci dit, Villani à l’air assez sympa et un peu à l’ouest (porter une lavallière et être adepte du pogo o_O) qui a du surfer sur son exposition médiatique suite à son prix pour sortir son bouquin. En ne le vulgarisant pas, il se heurte à l’incompréhension d’un grand nombre dont je fais parti… Alors, si je n’ai pas compris la démonstration de son théorème, qu’il se rassure (ou pas), je ne vois pas non plus l’utilité de la conjecture de Syracuse, de s’interroger sur le nombre de couleur pour colorier une mappemonde, ou de passer 12 ans pour pondre un Gömböc qui est une espèce de balle de tennis défoncée qui n’a qu’un seul point d’équilibre stable et qu’un seul point d’équilibre instable. Mais ça sert à quoi ???! Franchement ?