(La suite du Traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (1951)).

Après l'amorce, oh, juste ébauchée dans le précédent tome, c'est l'explosion d'idées !

Certains croient, à tort, que sa lecture est aride. Au contraire, elle est franchement limpide.

D'accord, elle est franchement limpide par rapport aux romans suivants. Mais le style, certes un peu jargonnesque, est compensé avantageusement par les audaces de l'intrigue, sacrément originale ! Cette audace rencontrera un grand succès. On me pardonnera, j'espère, de raconter la fin, mais il y a tout de même une nouveauté d'écriture folle dans la présence d'une autorité _supra-nationale_ (la première Mademoiselle haute-autorité), accoquinée d'une Assemblée dont les mesures _obligent_ les États ! Ah non, c'est fort, c'est très fort.

Du coup je ne commente même pas le Traité instituant la Communauté européenne de l'énergie atomique, même année, qui n'est pas pas une redite, c'est tout simplement une copie du premier tome, à une ou deux phrases près (tricherie qui sera répétée avec le _Traité établissant une Constitution pour l'Europe_) ! À se demander si des gens l'ont lu, et comment l'éditeur a pu oser...

La suite dans le traité de fusion (1965).
Bestiol
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le 8 janv. 2011

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