(La suite de l'acte unique (1986)).
Ce roman inaugure une sorte de trilogie, reconnaissable au fait qu'elle est surtout connue par des noms d'endroits exotiques où on aimerait aller vivre : Maastricht, Amsterdam, Nice... Le succès du livre a été tel qu'il a généré pas mal de plébiscites nationaux... Plus ou moins réussis. L'action rebondit enfin, en ouvrant monumentalement le terrain de jeu de Madame Commission, qui, assistée de ses amis désormais bien assis (Parlement, mais aussi Cour de Justice), va enfanter plein de petites histoires souvent bien troussées... Le roman s'éclaire au plan stylistique, puisqu'il crée un intéressant néologisme, recyclé du XVIIe siècle allemand¹, et établit une audacieuse structure en piliers (trois exactement), qui donne au roman l'allure d'un temple grec.
Note pour les débutants : avec ce roman naît une mode abominable, dite de consolidation, qui consiste chez les éditeurs, considérant que le sujet est toujours le même, à établir un roman unique constitué des morceaux épars des précédents tomes. Le puriste fuit les versions consolidées. Et ça n'a rien à voir avec le fait qu'il soit complètement maso.
1: tout le monde aura compris, bien sûr, qu’il s’agit du concept de \syb.zi.dja.ʁi.te\ .
La suite dans le Traité d'Amsterdam (1997).