Mères perdues
Tout doit se jouer dans cet ultime épisode. Les personnages, qui ont maintenant bien évolué, doivent effectuer des choix de vie définitifs. Il se révèle que le choix majeur se situe entre la fuite...
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le 29 sept. 2012
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Une amusante comédie destinée à décontracter l'atmosphère entre deux horreurs du Grand-Guignol. L'action convoque malgré tout l'antique peur d'être enterré encore vivant, et cette pièce fait état d'un ingénieux dispositif qui permettrait à un éventuel faux défunt de faire connaître sa présence prématurée dans une tombe (Dispositif à base d'électricité, comme de bien entendu à cette époque).
A partir de là, on entre dans un vaudeville assez bon enfant : le faux défunt, revenu à la vie, n'a rien de plus pressé que d'aller récupérer son épouse, qui s'est déjà consolée avec un amant de longue date. Face à cette infortune, le non-défunt provisoire se tourne vers une cocotte qui était là au moment de son exhumation, non sans se confronter à l'usurpateur...
Pour une fois, le macabre est de bon aloi : les personnages ont plus ou moins un rapport avec le monde des enterrements, les jeux de mots macabres arrivent régulièrement. Le ton reste constamment gai, enjoué, enlevé, empreint de cette euphorie qui fait présager au spectateur que tout le monde sera content à la fin. Le faux défunt a la manie de jouer de la clarinette et de porter des snow-boots, ce qui donne lieu à quelques scènes comiques. Et un détail juridique piquant renverse bien des situations attendues : une personne officiellement déclarée morte n'a plus d'existence aux yeux de la loi, donc...
Si l'on ne s'effarouche pas des références, évidemment nombreuses, à la mort et aux revenants, cette comédie en deux actes reste très convenable, dans la lignée du théâtre comique de boulevard.
Créée
le 15 déc. 2016
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