Simon, Un homme de la quarantaine, accompagne David un enfant de 7 ans. Simon n'est pas le père de David mais il recherche la femme qui pourrait être sa mère. Pas la mère biologique mais une femme parmis les femmes faite pour ce rôle de mère.
Fraichement immigrés dans la ville portuaire de Novilla, Simon et David y découvrent un lieu aussi utopique qu'asseptisé, où l'ensemble des dockers du port avec qui Simon travaillera se retrouve le soir à des cours de philosophies, ou un service publique est spécialement conçu pour l’accueil des immigrés pour leur trouver appartement et travail, ou le labeur est dur mais les gens se soutiennent. Cette ville de Novilla est tres curieuse de ce point de vue, la vie peut y être difficile, et ce que traverse Simon et David le montre, mais il semble y avoir peu d'hostilité, il semble pouvoir y trouver leur place, les comportement sont calmes, acceuillant. On fait ce que l'on peut, mais on le fait, naturellement et, paradoxalement, avec une forme d'indifférence, un manque d'engagement personnel.
Et puis Simon trouvera Inès, qui prendra à cœur se rôle de mère. Peu à peu, ces rôles semblant simulés au début vont se renforcer entre Simon, Inès et David, par la vie qui déroule sous leur pas, sous les roues de leur voiture, plus tard. L'histoire d'une famille qui se compose dans ce monde visiblement centré sur l'humain, ou l'auteur semble pourtant distinguer l'humain de l'enfant, puisque la famille, par la volonté de la mère, va finir par fuir Novilla pour aller ailleurs, vers new esperanza.
Un texte étrange qui apporte une douce et surement profonde réflexion sur l'utopie humaniste et la place de l'enfance et de la famille là dedans.