Une fois les deux premiers rendez-vous entre les personnages principaux passés, — lesquels rendez-vous tentent tant bien que mal de faire croire qu'une relation charnelle prévaut sur une relation émotionnelle, au moins jusqu'à ce que l'auteur se dise que, finalement, ce serait bien que les protagonistes sachent comment leur partenaire se prénomme (et alors l'épisode de découverte de l'autre est plaisant), — une fois tout ça passé, les dialogues gagnent en puérilité, en idiotie et en redondance, au point que la mièvrerie, quelquefois tranchée par une réplique crue et anachronique, étouffe le lecteur dans le dernier tiers du roman.