Un très bon roman dans la même veine que "Vers la lumière".
Un excellent roman post-apocalyptique de qualité équivalente au premier volume, "Vers la lumière", exploitant avec brio l'univers créé par Dmitry Glukhovsky dans "Metro 2033" et "Metro 2034", le tout servi par un excellent travail du traducteur Denis Savine. On retrouve avec bonheur le stalker Taran, son jeune protégé Gleb et le mutant Fumée aux prises avec une menace d'attaque chimique planant sur les tunnels du métro pétersbourgeois après la destruction de l'île Moshchny. L'intrigue, tout aussi captivante que celle du premier volet du dipytque, nous fait explorer l'ensemble des lignes, restées inconnues dans "Vers la lumière".
On retrouve les mêmes défauts mineurs que dans le premier livre : le plan du métro fourni et nécessaire pour suivre les déambulations des stalkers est tronqué et en noir et blanc (comment y localiser la ligne rouge ?), on n'explique pas comment l'île a pu échapper aux radiations qui sévissent massivement dans toutes les terres alentours et les personnages féminins sont en retrait. Aurore, l'adolescente qui accompagne Gleb, aurait aussi bien pu être un garçon, car l'amourette qui aurait pu naître entre elle et Gleb est absente. Par ailleurs (SPOILER !!!), l'Eden recherché par de nombreux protagonistes n'est jamais atteint et le lecteur n'a pas l'opportunité de voir à quoi ressemble ce lieu promis tout le long du livre (peut-être dans un troisième volume ?). Enfin, la couverture, splendide par ailleurs, nous montre une petite fille en tenue de protection anti-radiations et masque à gaz, avec une poupée attachée à la taille. On suppose qu'il s'agit d'Aurore, mais pourtant la jeune fille âgée de quatorze ans dans l'histoire n'en possède pas.
Hormis ces quelques broutilles, le livre est excellent, dans la lignée de nombreux chefs-d'oeuvre de la science-fiction russe.
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