Je viens de le relire et je dois avouer que mon avis reste toujours aussi enthousiaste. En plus, j'avais pas mal oublié l'histoire, c'est donc comme si je le découvrais à nouveau.
Ce qui me marque le plus dans A.B.C. contre Poirot, c'est le "profiling" qu'exerce le détective belge grâce à la série de meurtres se déroulant tout au long de l'histoire. Je ne sais pas à quel point ces techniques mêlant criminologie et psychologie étaient répandues en 1950 mais elle m'a bluffé, la petite Christie !
Pour le reste, on a le droit à un couple Poirot/Hastings aussi contrasté que d'habitude et c'est bien sûr cette complémentarité qui fait leur force et une histoire qui tient bien la route, avec ces petits indices qu'on pourrait voir si on y prêtait attention durant la lecture et qui donne de la crédibilité au roman.
Il reste cependant un point qui n'a pas été expliqué, j'ai l'impression (ou alors, j'ai zappé).