Un intérimaire dans des usines de poisson.
Bien que divisé en chapitres, ce n’est pas un roman, c’est un long poème en prose où la main s’agite, le pied s’abîme et le cerveau s’éteint. A la manière d’un Chaplin en son temps, Ponthus dénonce les travers de l’emploi à l’usine et du travail précaire, la mécanique du vide et la répétition infernale du geste. Comme l’écrivait son modèle T. Metz, le héros de Ponthus ne peut « Sortir un instant de ces besognes qui n’écoutent pas ce que nous sommes» et découvre l’aliénation de la vie ouvrière sans jamais perdre de vue la camaraderie et l’humour salutaire.