Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/06/24/a-plague-tale-tenebris/

Extrait :

J’ai beaucoup apprécié les deux de la franchise, et comme j’aime également regarder s’il n’y a pas d’autres œuvres autour des franchises que j’aime, j’ai fini par tomber sur ce roman. L’intrigue nous place entre les deux jeux, qui laissent largement la place à une nouvelle aventure, emplie de joie, désillusion, tristesse, fuite et horreur. Le support étant totalement différent, je ne peux pas juger ce livre, comme je l’ai fait pour les jeux, l’attente n’est pas la même, le rythme non plus. Petite anecdote de lecture, une petite erreur s’est glissé sur l’une des pages, où Amicia est renommée Alicia… ça m’a surtout fait rire.


L’avantage d’avoir fait les jeux avant de lire, c’est que j’ai encore la voix en tête pour les personnages connus (Hugo, Amicia, Lucas et Béatrice). Du coup, quand je lis, leur voix revient instinctivement lors de leurs dialogues, ou de leurs pensées. Pour les autres personnages, la place est faite à l’imagination ce qui donne des voix changeantes par instant. L’ennemi de ce récit me semble bien moins imposant que ceux des jeux, mais il n’en reste pas moins flippant. Très clairement fanatique, il poursuit Hugo, qu’il pense libérateur et punisseur des gens ayant pêchés. En gros, il veut qu’il utilise son pouvoir pour faire le tri, mettant volontairement de côté le fait qu’il ne fait aucune distinction. Fanatique, il va au bout de son idée, quitte à y laisser des plumes et des hommes. Sa folie est telle, que même le Pape le considère comme fou et sans doute, hérétique. C’est dire depuis combien de temps il doit l’être, puisqu’on est au moyen-âge tout de même, donc les moyens de communications sont assez long. D’ailleurs, les Papes n’ont pas toujours vécus au Vatican, ils ont souvent changés de lieu, au grès des conflits (parfois ils étaient même en France, comme à Avignon par exemple). Pour l’ère du jeu, j’ignore si le Pape se situait en France ou non.


Tous les personnages du récit ont été frappés (plus ou moins souvent), par la dureté de la vie, et ceux, même pour les plus jeunes. Ceux-ci n’ont eu d’autres choix que de grandir plus vite, n’ayant pas la chance d’Hugo, d’avoir des plus grands pour le protéger et le guider (même si ça l’énerve de ne jamais rien décider, trop jeune et n’ayant pas assez de temps pour lui expliquer, cela engendre chez lui une certaine frustration). Il faut aussi dire que malgré le réconfort apporté par ses proches, Amicia n’est pas sa mère, mais sa sœur, même si elle l’écoute, elle sait aussi plus de choses et tente surtout de le préserver. Pour Béatrice, il semblerait qu’elle n’a jamais vraiment été une mère pour ses deux enfants, ignorant Amicia au profit d’Hugo, mais uniquement pour le soigner. La santé d’Hugo tient en équilibre, et semble étroitement liée à son état d’esprit, ne pas l’écouter, c’est aussi le faire plonger plus vite… d’où l’importance de prendre le temps de l’entendre et de lui expliquer, ce que fait Amicia le plus souvent possible. Le récit est fluide, et même si la première partie semble assez longue, même les jeux commencent par un moment de joyeuseté (et en propose d’autres à plusieurs reprises), après tout, la patte de la licence, c’est de passer de la joie et l’émerveillement à l’horreur. Dans les jeux, c’est encore plus frappant avec les graphismes, on voit les villes pleines de vies et lumière, puis sombre, détruite, éventrées.


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Sunread26
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Créée

le 24 juin 2024

Critique lue 8 fois

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