J'ai lu ce roman en imaginant Bret Easton Ellis à la narration. C'est limite mieux raconté et sans la jet set dégueu de Los Angeles. Une violence calme dans un Hollywood de bas étage, constitué de personnages hallucinés mais blasés par leur quotidien.
Le héros, un barman désabusé prend des notes au fur et à mesure de ses rencontres, de ses déboires tout en s'enfilant whiskys sur médicaments. C'est sale, très sale. Ici, nombreux sont les clients du bar, défoncés à la cocaïne, rêvant d'un avenir plus glorieux sous les projecteurs d'Hollywood.
L'écriture est aussi somptueuse que l'image de la femme fantôme qui hante le lieu glauque et malfamé. C'est cinglé et doux à la fois, ça se lit d'une traite et sans grande difficulté. Les quatre chapitres rendent la lecture prenante et c'est tant mieux !
J'ai plus qu'apprécié, j'en sors pourtant indemne.
Roman gagnant, allez y, parole de moi !