Si tu pensais que les bad boys étaient juste des mecs un peu rebelles avec un cœur tendre, After d’Anna Todd est là pour te rappeler qu’en réalité, ils sont souvent juste bordéliques, toxiques et incapables de gérer leurs émotions… mais qu’ils restent malgré tout irrésistibles (apparemment).
L’histoire suit Tessa, jeune fille sage, studieuse, avec un avenir tout tracé… jusqu’à ce qu’elle croise Hardin, l’archétype du bad boy torturé et insupportablement sexy. Tatoué, sarcastique, mystérieux, il est aussi instable qu’une tempête en pleine crise existentielle. Résultat : ils se séduisent, se disputent, se réconcilient… et répètent l’opération à peu près toutes les dix pages.
Là où le livre fonctionne, c’est dans son côté ultra-addictif. C’est du pur binge-reading : tu sais que l’intrigue tourne en boucle, mais tu veux quand même voir jusqu’où ça va aller. Le couple central a une alchimie indéniable, et la tension est bien gérée, même si elle frôle parfois le ridicule.
Le hic ? La toxicité de la relation. Hardin est jaloux, lunatique, colérique, et Tessa oscille entre fascination et frustration, dans un schéma ultra répétitif. On est plus dans une spirale émotionnelle que dans une vraie histoire d’amour qui évolue. Et puis, soyons honnêtes : le style d’écriture n’est pas mémorable, ça se lit vite mais sans vraie profondeur.
Bref, After, c’est une romance intense mais bancale, un livre qui joue à fond sur les montagnes russes émotionnelles, mais qui, à force de répétition, finit par tourner en rond. Un guilty pleasure assumé pour ceux qui aiment les histoires d’amour tumultueuses… à condition de ne pas trop analyser la psychologie des personnages sous peine de lever les yeux au ciel toutes les deux pages.