Ce sixième tome est probablement celui qui m’aura le plus attristé. Après son mariage avorté avec James Lacey, Agatha le poursuit à Chypre – lieu initialement choisi pour leur lune de miel – et le comportement de celui-ci est si distant, si indélicat qu’il devient difficile de comprendre pourquoi Agatha lui court après.
Alors qu’ils se lancent dans une sorte de jeu du chat et de la souris, une touriste anglaise meurt sous les yeux d’Agatha, qui tout en se lançant dans l’enquête, doit faire face à des agressions et des menaces, tout en étant abonnée par James qui quitte le territoire pour affaires personnelles. Agatha se rapproche alors de Charles, un baronnet rencontré lors d’une Randonnée Mortelle, qui bien qu’amical est un macho insensible.
Loin de chez elle, sans ses amis, Agatha nous apparaît moins pétillante. Par ailleurs, elle pose sur elle un regard plutôt pessimiste; perpétuellement rabaissée par James, elle en vient à perdre confiance en elle-même et se laisse flatter par le premier venu pour se sentir désirable. Il est souvent question de ses tenues et du soin qu’elle apporte à son maquillage… et des regrets d’en avoir usé par quarante degrés à l’ombre. Agatha m’est apparue un peu moins Agatha et j’ai été déçu de ne pas retrouvée son tempérament habituel et son humour. Cela reste pourtant une lecture plaisir, un petit moment de détente.
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