Alice au pays de l'ennuie

J’aurais pu passer à côté de ces deux romans, si je n’avais pas lu le bon « Le miroir de Satan » qui est une libre inspiration du titre « De l’autre côté du miroir ». À vrai dire, je n’avais pas très envie de m’y mettre, allez savoir pourquoi. Walt Disney ayant, entre autres, adapté ce conte, « Alice au pays des merveilles », ce bouquin a vu une multitude de rééditions. J’ai opté pour celle de Marabout que je trouve l’illustration magnifique.

Que c’est loin le temps où j’ai visionné pour la dernière fois le dessin animé du géant américain. De mes souvenirs, j’ai celui du lapin stressé avec sa montre à gousset, des cartes animées et une reine qui n’a qu’une seule diatribe “Qu’on lui coupe la tête”.

Je ne vais détailler ce voyage dans l’imaginaire d’Alice, car d’autres personnes s’en chargeront mieux que moi. Je me suis ennuyé de bout en bout avec des scènes absurdes et des dialogues “so british”. Alice va rencontrer de nombreuses créatures animales réelles et étranges. J’ai été bien content d’en arriver au bout jusqu’à ce que j’entame sa suite « De l’autre côté du miroir ».

Ce second conte est tout aussi saugrenu, mais je l’ai mieux apprécié, notamment avec ce personnage œuf. Je l’ai trouvé plus mature et mieux écrit, mais, car il y a toujours un “mais”, je trouve ça chiant.

Un double classique de la littérature anglaise adapté mainte fois en multi support, qui est à mon sens, bien surestimé. J’imagine que d’autres ouvrages de la même époque sont tombés dans l’oubli alors qu’ils sont meilleurs que ceux de Lewis Carroll. Quoi qu’il en soit, pas fâché de le refermer.