Simon est un instituteur au chômage de 30 ans, obsédé par son ex Anna qu’il n’a pas revu depuis 10 ans. Un beau jour, il enlève le fils d’Anna, Sam.
Loin d’être un thriller, Ambiguïtés, s’intéresse à la psychologie des personnages. Le livre est divisé en huit parties, chacune d’entre elles correspond au point de vue d’un des protagonistes : Alex le psy de Simon, Joe le mari d’Anna, Anna, etc.
Toutes les parties ne sont pas concentrées sur l’enlèvement de Sam : l’histoire avance et on retrouve les personnages parfois plusieurs mois ou années plus tard.
La psychologie des personnages est bien rendue, avec toute l’ambiguïté des sentiments propres aux hommes. Rien n’est tout noir ou tout blanc. L’auteur ne se prive pas de critiquer au passage le système de soin en Australie.
Par contre, je me suis parfois ennuyée pendant la lecture, il faut dire que ce roman fait près de 850 pages et que l’histoire avance doucement, tout doucement !