Je ne comprends vraiment pas l'engouement de beaucoup pour ce livre.
Le style est d'une lourdeur infinie, la bonne moitié du livre est constituée des descriptions des habits ou du mobilier ultra chic (et cher) du narrateur, ou de discussions pour savoir comment se porte tel vêtement, comme s'il n'y avait que cela qui intéressait tout ce milieu des gens de la finance. A la rigueur, essayer de faire comprendre le fonctionnement et les futiles préoccupations des personnages qu'il fait vivre, pourquoi pas, mais j'ai finalement eu le sentiment (peut-être à tort) que l'auteur se délectait de ses passages où il montre les dernières tendances de la mode.
Alors si l'on enlève ces passages mortellement ennuyeux (tout en réussissant à être énervants, ce qui est peut-être la plus grande réussite du livre), il reste un type qui tue par plaisir et sadisme, femmes, hommes, animaux, et qui décrit les horreurs qu'il fait avec une délectation suprême.
Je me suis ennuyé dès les premières pages du livre, au bout de 50 pages, j'ai compris que tout le livre serait du même acabit, et je me serais certainement arrêté là si je n'avais pas vu des critiques dithyrambiques, alors je me suis accroché. Au bout de 250 pages, c'était vraiment lourd, mais je me suis dit que le plus dur était passé... mais j'ai finalement abandonné aux alentours de 350, même la promesse d'une fin "à couper le souffle" ne suffisant pas à supporter l'ennui mêlé de malaise sado-masochiste que fait ressentir ce livre.
Aucun humour, aucune analyse psychologique, juste un équivalent (j'imagine) de snuff movie en livre, quel intérêt ? Et même si j'avais réussi à tenir jusqu'à la fin, (SPOIL) découvrir qu'en fait il ne tue pas vraiment mais fantasme juste ses crimes, en quoi cela justifie-t-il de supporter ça ?