Anne de Green Gables, c'est le genre de bouquins que je convoite sans trop me presser. On sait que c'est culte, que ça se vend, que ça plaît alors y'a pas de mal à prendre son temps pour s'en rendre compte pas vrai ?
Pourtant le début - la rencontre avec Anne - a failli me faire faire demi tour. À cause d'Anne je veux dire. C'est la première fois que j'ai ressenti le besoin de baisser le volume de la lecture dans ma tête (ça t'es déjà arrivé à toi ?!). Anne elle a le même débit de parole que la fibre optique dernier cri minou. Que même ses parents adoptifs, Marilla surtout, elle envisage pas trop de l'adopter au début.
Mais j'te jure, Marilla qui est une femme qui vote pour les conservateurs, ben en fait tu t'identifies à elle assez facilement parce que pour moi c'est le personnage qui se laisse le plus intelligemment atteindre par l'énergie que dégage Anne. (ça aussi faut le faire mon vieux, que je m'associe à une vieille dame conservatrice du début du XXe siècle rolala).
Anne de Green Gables, ça m'a rappelé Les Malheurs de Sophie en moins tarte, carrément plus sucré même. Et j'me suis laissé percer par les couleurs des paysages et les descriptions rurales de Lucy Maud Montgomery comme si j'étais né de la dernière pluie. Ça m'a aussi fait penser à Tom Sawyer même si c'est un peu plus cul béni quand même.
En tout cas ça m'a mis de la bonne vibe dans toute mon âme vois-tu, parce que y'a pas de méchants, la bêtise n'est jamais volontaire ni calculé, les adultes reconnaissent leurs erreurs et j'te jure que ça t'effraie un peu quand Anne se met à moins parler à haute voix à la fin.
(tellement aimé que je vais me payer le luxe de lire le tome 2 j'espère sous peu wsh)
olala lis-le minou si c'est pas encore fait, au moins une fois pour essayer.