PRÊT, POUR UN VOYAGE AU SEPTIÈME CIEL ?...

FRANÇOIS, c’est pour toi ! Ce qui suit EST, une histoire belge !
Comme à l’accoutumée, dès les premières pages du livre j’ai voulu en savoir un peu plus sur l’auteur du bouquin et… tiens, c’est une autrice, Yaël Nazé. Il est vrai qu’en relisant l’article de Sciences & Avenir, qui en fait l’éloge et m’avait poussé à le télécharger, je me rends compte que tout y est, mais il remonte à avril 2021, j’avais oublié : Astrophysicienne, belge, vulgarisatrice... Ce qu’il ne dit pas c’est qu’elle est née à Baudour (Saint-Ghislain), Belgique, en 1976 et… qu’elle est adorable, qu’elle a un petit minois de collégienne rieuse, mignonne comme tout (https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/astronomie-yael-naze-789/), qu’elle est titulaire d'un doctorat depuis 2004 et chercheur permanent FNRS (Le Fonds de la Recherche Scientifique) depuis 2009 (chercheur qualifié puis maître de recherches à l’université de Liège), qu’elle consacre une part de son temps libre à la vulgarisation (conférences, animations, expos, articles). Et que cela l'amène à écrire plusieurs ouvrages qui lui ont valu de nombreuses récompenses. Son travail scientifique a également été récompensé à plusieurs reprises.
Nous avons, là, son douzième opus dans lequel elle va nous conter toutes sortes de curiosités et de bizarreries liées aux hommes, à l’astronomie et à la conquête de l’espace. Je vais en sélectionner quelques-unes assez remarquables…


Tout d’abord, il y a les cosmonautes ou astronautes, comme vous voudrez, il y a ceux qui partent et ceux qui restent. Ceux qui meurent avant de partir, ceux qu’on "démissionnent", ceux qui ont un "pet de travers", ceux dont la mission est annulée, etc. Mais le pire des affronts c’est, en 2008, avec le Coréen Ko San décidément trop indiscipliné que les Russes remplacent par Yi So Yeon « qui devient le premier voyageur spatial coréen – au grand mécontentement des autorités coréennes car il s’agissait d’un être inférieur (une femme, autrement dit) … » Eh oui, l'espace est macho ! Parmi les astronautes ayant volé, on ne compte guère plus de 10 % de femmes !
Il semblerait que l’émancipation, aux States, soit redevable à la … télévision, et à la série Stas Trek diffusée entre 1966 et 1968 suivie de multiples rediffusions, pour faire évoluer les mentalités et faire en sorte qu’une femme dans l’espace ne soit plus si saugrenue ! Mais c’est sans compter avec les "Toilettes" !
Non, non, pas les toilettes affriolantes de ces dames, ni leurs ablutions, mais bel et bien "le petit coin" qui, bien évidemment, ne doit être mixte ! « Pendant des années, les ingénieurs mâles, tant soviétiques qu’américains, ont expliqué à grand renfort de schémas et de savants calculs qu’envoyer des femmes dans l’espace, non, sérieusement, ça n’était pas possible : si on dépassait quelques heures de vol, ça impliquait de dédoubler les toilettes… » Un vrai casse-tête, sans parler de menstruation et de bien d’autres choses propres au beau sexe…


Encore une idée reçue qui fait partie de ces croyances tenaces dont se bercent les crédules : Isaac Newton (1643-1727), vous connaissez ? La pomme qui chute et l’éclair de génie qui lui fait édicter la loi de gravitation universelle… Une belle histoire toute à la gloire du brillant homme… « Cette fameuse histoire est hélas contredite par les propres manuscrits de l’Anglais, qui montre divers tâtonnements, quelques égarements, et de nombreux calculs étalés sur plus d’une dizaine d’années avant d’arriver à cette fameuse gravitation. » Et le gentil génie se querelle avec tous ceux qui tentent de le contredire, Robert Hooke, Edmond Halley, Christian Huygens, Gottfried Leibniz, John Flamsteed … etc. Quel caractère ! « Newton pense être le seul dépositaire de la sagesse divine : si quelqu’un présente la même chose, c’est qu’il l’a volé, une découverte indépendante étant pour lui inimaginable. »


Quant à Fritz Zwicky (1898-1974), le champion Suisse de l’inventivité (un véritable couteau… Suisse !). En bon Suisse, il est né en Bulgarie et mort aux US ! Dès les années 30 il énonce des découvertes et propriétés en avance sur son temps : trou noir (qu’il appelle « objet Hadès »), les « lentilles gravitationnelles », plus de 120 supernovæ, etc. Il tire au fusil dans l’axe d’un télescope pour voir l’effet sur les rayons lumineux. Il énonce des propositions pour combattre le smog californien… Mais il a vraiment un sale caractère au point qu’un collègue propose d’utiliser son nom comme unité de rugosité, le « microzwicky » : "micro", parce qu’il ne pouvait y avoir qu’un Zwicky entier, lui ! Et pour couronner le tout, il a des idées très précises sur ses contemporains : « Il considère que les astronomes sont des « cons sphériques » (sphéricals bastards). Pourquoi sphérique ? Parce que quel que soit l’angle sous lequel vous les regardez, ce sont des cons, et la sphère est le seul objet qui donne la même impression de quelque manière qu’on le regarde… »
Vocable à ne pas retenir !... À moins que…


J’en apprends de belles sur mon ancien Maître.
Camille Flammarion (1842-1925), vous connaissez ? Comme vulgarisateur, on fait difficilement mieux ! (Pardon Yaël)
Eh bien, justement, son succès de vulgarisateur lui a valu d’être invité par un comte dont l’épouse, malade mais passionnée d’astronomie (ce n’est pas incompatible), souhaite le rencontrer. Arrivé sur place il constate qu’elle est jeune (28 ans) et jolie. À la fin du séjour elle promet au savant un cadeau qu’il ne pourra refuser sans l’offenser. Quelques mois plus tard, il reçoit un colis accompagné d’une lettre du comte lui annonçant le décès de son épouse et les dernières volontés de celle-ci : elle lui faisait don de… la peau de ses épaules (qu’il avait admirées) pour « que vous fassiez relier, dans cette peau, le premier exemplaire du premier ouvrage de vous qui sera publié après sa mort. » Ce qui fut fait !
Sans être superstitieux, ou je ne sais quoi, je me félicite d’être arrivé soixante-quinze ans plus tard avec mon édition de 1955 de l’Astronomie populaire, et qu’elle soit simplement reliée… "Pleine toile" !
https://www.senscritique.com/livre/Astronomie_Populaire/critique/246316970


Puisqu’on est dans "l’humour" (?!), j’ai gardé un titre d’article scientifique pour quelqu’un qui se reconnaitra :
The likelihood of GOD’s existence. Que l’on peut traduire par « La probabilité de l’existence de Dieu. » Seulement voilà, madame, si on lit l’article, on découvre que le GOD en question est lié à la gravitation (Gravity-Only Dimension).


Un domaine où les astronomes s’en donnent à cœur joie, c’est pour créer des acronymes désignant des instruments, des projets, des logiciels… voyez un peu (un petit échantillon) :
CHIPS..............Cosmic Hot Interstellar Plasma Spectrometer
INTEGRAL.......INTErnational Gamma Ray Astrophysics Laboratory
MAMBO...........Max-planck-Millimeter-BOlometer
MARTINI.........Multi-Aperture Real Time Image NormalIzation system
PINOCCHIO...PINpointing Orbit-Crossing Collaosed HIerarchical Objects
VOIR...............Venus Orbiting Imaging Radar
Etc., etc…


STOP ! 2 minutes !
Alors là, les copains, je ne sais pas si vous avez remarqué mais « SensCritique nouvelle version », ça débloque pas mal ! Ils ont encore du boulot, pour que ça tourne rond !
Alors, je vous donne le tuyau d’une éclaireuse-éclairante :
Connectez-vous sur l’ancienne version !
https://old.senscritique.com/notifications
Du coup, j’ai mis en favori la nouvelle version sur « Firefox » et l’ancienne sur « Edge ».
Je vous dis ça… juste comme ça, en passant !
Revenons à nos moutons… célestes.


Laissons les hommes se débrouiller entre eux (Tiens ! On n’a pas rencontré beaucoup de femmes jusqu’à présent !) et venons-en aux objets bizarres.
L’univers aime les rondeurs, c’est bien connu, les cercles, les ellipses, les sphères, les ellipsoïdes, à causes des lois de physiques fondamentales (et les hommes, alors ! À cause des lois de physique naturelle…).
Alors voilà que des sondes Voyager passent près de Saturne en 1980 et 1981 et découvrent près du pôle nord une tempête de 32 000 km de diamètre de forme hexagonale, et d’année après année, la forme persiste, une sorte de jet stream caracolant à 360 km/h. Plusieurs hypothèses sont avancées mais il reste de nombreuses questions en suspens.


Alors, Mars… Là, l’imagination va tellement bon train que trop, c’est trop ! Signalons quand-même que de « temps à autre, l’équateur se retrouve à un pôle », histoire d’être original.


Vénus, alors ? Ah ! VÉNUS … Elle est si belle à l’horizon…
Ne nous emballons pas ! Elle n’est pas particulièrement accueillante, la belle, avec une pression atmosphérique égale à 100 fois celle de la Terre, sa température d’environ 460°C et ses pluies d’acide sulfurique, pas vraiment le Paradis ! Mais il y a plus étrange : des mesures radar, américaines et soviétiques, ont montré que Vénus tournait sur elle-même en 243 jours… alors qu’apparemment les nuages en font le tour en… quatre jours environ. Une sacrée tempête !
Ce n’est pas tout ! La lumière cendrée, vous connaissez ? La face obscure de la Lune éclairée par la Terre, elle-même éclairée par le Soleil… Une sorte de « lumière cendrée » a été remarquée, par moment, sur Vénus ! Mais là, pas de planète réfléchissante ! Alors quoi ? Toutes sortes d’hypothèses ont été formulées depuis plusieurs siècles… l’une des dernières serait l’airglow, une lueur émise par l’atmosphère vénusienne et qui dépendrait de l’activité solaire. Mais rien de prouvé.


Allo, E.T. ?...
Ah, les LGM… (Little Green Men !) Comme on les cherche, comme on les attend, comme on sera bien embêté le jour J !
Le 6 août 1967, Jocelyn Bell, étudiante, découvre un bip-bip-bip radio qui l’intrigue, qui disparaît et resurgit en novembre. Elle l’enregistre et prévient son patron. Il s’agira non pas de bavardages de LGM, mais d’étoiles moribondes qui se comportent comme des phares, que l’on appellera « pulsars », découverte pour laquelle son patron recevra le Prix Nobel ! Merci Jocelyn !


En 2011 l’observatoire de Parkes (Australie) annonce la détection d’un nouveau type de signal radio, bref et intense, baptisé le « pérytio ». Les détections se succèdent, le débat fait rage dans la communauté astronomique ! Mystère céleste ? Jusqu’au jour où, à force d’enquête, Sherlock Holmes découvre le pot aux roses : des fours à micro-ondes dont on interrompt le cycle en ouvrant la porte, dans le voisinage !...


Ça rappelle les éruptions potassiques observées sur trois étoiles, en 1962 à l’observatoire de Haute-Provence. Éruptions tout à fait inhabituelles et incompréhensibles qui, finalement furent imputées à un opérateur… fumeur de pipe, qu’il fallait réallumer fréquemment (la pipe) en craquant une allumette !...


Si on ne laisse pas les hommes tout gâcher, tout tourne bien rond dans l’univers – exception faite de l’hexagone saturnien – tout est bien huilé depuis le temps que tout roule en suivant des orbites elliptiques bien sages…
ATTENDEZ ! Attendez un peu, HYPÉRION, vous connaissez ? (C’est un Titan dans la mythologie grecque, fils d'Ouranos et de Gaïa. WIKI) Plus prosaïquement, c’est le nom donné à une lune de Saturne découverte au milieu du XIX° siècle. Elle a une forme allongée d’environ 200 sur 400 km. Son orbite n’est pas ronde, à cause de Saturne et d’une lune massive voisine (Titan), les perturbations gravifiques combinées à sa forme et a son orbite allongée conduisent à une rotation chaotique, mathématiquement parlant, quand Titan fait quatre tours autour de la planète, Hypérion en fait trois sur une trajectoire allongée, en outre elle ne possède pas de pôles ni d’équateur, car ça change tout le temps, impossible de définir une journée ! Et quand la sonde Cassini passe à proximité, ses caméras révèlent « une gigantesque éponge patatoïdale, unique en son genre… »


Et à part ça ? Disons que le Soleil est une étoile célibataire – bien sous tous rapports – et que cet état n’est pas si répandu parmi les étoiles. Eh oui, plus de la moitié d’entre elles vivent en couple, voire en trio, en quatuor ou sextuor (Il n’y a pas de morale, dans le ciel !). On pense même connaître un septuor ! Je vous laisse deviner la complexité des mouvements…


Avec Epsilon Aurigae, je voudrais montrer une autre curiosité – et pas celle voulue par l’auteure ! –, ɛ Aurigae se trouve dans la constellation du Cocher, près de Capella, une étoile très brillante. En 1821 l'astronome allemand Johann Fritsch constate que l’éclat d’Aurigae diminue de moitié puis reprend sa luminosité. Le phénomène se renouvelle en 1848, 1875 et 1902… soit tous les 27 ans : l’explication est évidente, l’étoile a un compagnon qui l’éclipse ! Oui, mais non ! "L’éclipse" dure deux ans ! Alors les astronomes s’arrachent les quelques cheveux qui leur restent… Ils imaginent « une super-étoile très très froide (donc difficile à repérer car émettant peu de lumière visible) mais surtout très très grande (pour faire une loooooogue éclipse) ? Ou une (voire deux !) étoile(s) chaude(s) entourée(s) d’une grande coquille de matière ou d’un gros disque ? »
On finit par découvrir, en 1985, la signature d’un disque de matière opaque, dans l’infrarouge, chauffé à 1000°C par un astre bien caché. En 2010, en combinant les télescopes (interférométrie), on arrive à distinguer la silhouette du disque. Enfin, toutes ces observations montrent un très gros disque dont le rayon atteint quatre fois la distance Terre-Soleil ! Et comme le système est vu par la tranche, cela explique la durée des éclipses.
Une "étoile double", dont l’une est sombre et entourée d’un disque de matière, n’est ni étrange ni rarissime, apparemment. Ce qui m’a interpelé, dans cette histoire exemplaire, c’est l’acharnement des astronomes qui se sont relayés pendant deux siècles, en utilisant l’évolution des connaissances et des techniques, pour finalement résoudre l’un des mystères de l’univers (distant de quelque 2000 années-lumière de notre canapé) !


Ces astronomes-là se sont acharnés, non pas à défendre une croyance, mais à découvrir la vérité et à la prouver méthodiquement et scientifiquement. Dans l’histoire des hommes, ce n’est pas toujours le cas. Entre ignorance et orgueil, l’acharnement est souvent mal employé.
La Terre est ronde, et ce n’était pas si facile à prouver, avant les vols spatiaux. Pourtant en 205 Avant J.-C., Ératosthène l’a fait : en utilisant les rayons du Soleil et la distance entre deux villes, il en a déduit une longueur de circonférence terrestre proche de le la taille réelle ! D’autres observations le prouvent : le bateau qui disparait sous l’horizon, le ciel nocturne qui change suivant la latitude, etc.
Malgré tout, il y a toujours des récalcitrants comme Saint Augustin qui brandit quelques versets bibliques, ou plus près de nous Samuel Rowbotham qui publie en 1845 un pamphlet platiste, parsemé de citations bibliques également (voir https://www.terre-plate.org/terre-plate/rowbotham/), ou encore plus près, et encore plus ahurissant, Samuel Shenton qui fonde en 1956 l’International Flat Earth Research Society, lire l’extravagant article : https://stringfixer.com/fr/Samuel_Shenton.
Après quelques périodes de mise en sommeil, le platisme n’a jamais été aussi populaire que depuis l’invention des réseaux sociaux… La bêtise est bien plus contagieuse que la Covid-19.


Je ne sais pas ce qui se raconte, sur les réseaux sociaux, comme âneries au sujet de la Lune – et ne veux pas le savoir – mais ce doit être gratiné ! D’une façon générale « c’est elle qui réglerait quand il faut se couper les cheveux, prendre des médicaments, faire des enfants ou en accoucher, entrer en crise psychotique, etc. » Eh bien, NON ! NADA ! ZÉRO ! NÉANT ! Si on accumule tous les chiffres : accidents de la routes, suicides, meurtres, urgences, consultations médicales, crimes divers, arrestations, overdoses, crises d'épilepsie et même cours du Dow Jones… RIEN ! Aucun lien avec les phases de la Lune en utilisant de grands échantillons, sur de grandes durées et sans sélection de données… juste si l’on excepte les incidents, ou accidents, liés à la lumière – ou manque de lumière – lunaire ! Par exemple, les accidents de la route avec les cervidés plus fréquents à la pleine lune : les cerfs, élans et rennes se déplaçant davantage lorsque leur chemin est éclairé.


Eh mec ! Tu oublies un truc !... (C’est bien les mecs, ça !) Et les FEMMES ! Et leurs cycles !... En 1980 une étude a été réalisée sur 312 étudiantes pendant… 3 mois ! (Un peu peu, un peu court !) : 61 % ont des cycles réguliers mais pas de durée « lunaire » (elles ont leurs règles à n’importe quelle phase). « Plus récemment, l’échantillon de femmes étudiées s’est sérieusement agrandi : l’application Clue a en effet étudié les 7,5 millions de cycles de son million et demi d’utilisatrices, trouvant de très légères différences (moins de 1 %) d’un jour à l’autre et aucune cohérence avec la phase lunaire. […] Aucun lien spectaculaire entre femmes et Lune, donc. »
Bon, OK pour les règles. Mais pour les accouchements, alors là, c’est bien connu, on se bouscule, à la pleine lune ! Le gynécologue de service vous le soutiendra « dur comme fer ! ». L’analyse de 24 000 naissances en Espagne entre 1810 et 1929, 500 000 en Caroline du Nord entre 1997 et 2001, 6 000 000 en France entre 1968 et 1974, 50 000 000 aux États-Unis sur une décennie, 61 000 000 en Allemagne entre 1920 et 1989, etc. Et ?... RIEN ! Moins de 1 % de corrélation décelable… et pourtant on continue d’y croire ! Ça fait partie des vieux trucs irrationnels que l’on se traîne de générations en générations.


Ça y est ! On l’a ! On la tient la responsable ! Le 11 octobre 2019, une étoile filante très brillante a été signalée dans le Nord-Est de la Chine, renforcé par la présence d’un minima solaire, propice aux arrivées extraterrestres, conjointement à un affaiblissement du champ magnétique interplanétaire, facilitant l’arrivée des rayons cosmiques accompagnant la matière vivante en goguette ! Et c’est comme ça qu’a débuté la pandémie de SARS-Cov2 (connu également sous le nom de Covid-19) et son arrivée « soudaine » dans la province de Wuhan… (Limpide explication gracieusement offerte par Monsieur Wickramasinghe et son équipe) https://fr.wikipedia.org/wiki/Chandra_Wickramasinghe
Eh, Monsieur Wickramasinghe ! Et la variole du singe ? Astéroïde ? Comète ? OVNI, peut-être ?…


On a pensé à tout (?!), il faut bien. Dans la Station Spatiale Internationale, si un Italien tue un Japonais dans le module Russe (en voilà une drôle d’idée), c’est l’Italie qui doit juger la chose, mais le Japon a un droit de regard et peut (toujours) protester s’il n’est pas content (pourquoi il serait content ?), mais si on remplace l’Italien par un Émirati (qui c’est celui-là), dont le pays n’a pas signé l’accord (v’là autre chose), alors c’est à la Russie de s’en occuper ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Et ça se complique encore avec la venue des touristes de l’espace…


Puisqu’on est dans le « droit spatial » et le « judiciaire sidéral », il y a de quoi être sidéré, parfois !
En 1997, lors de la mission Pathfinder sur Mars (https://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_Pathfinder), trois Yéménites exigent la suspension immédiate des activités, en appellent au tribunal, arguant qu’une ancienne tradition indigène les ferait héritiers de la planète !...


En 2005, l’envoi d’un impacteur par la sonde Deep Impact vers la comète Tempel 1 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Deep_Impact_(sonde_spatiale)) provoque la colère de Marina Bai, une astrologue russe qui assigne la NASA en justice pour modification de l’équilibre naturel des forces de l’univers et réclame (en vain) 300 millions de dollars de dommage pour l’altération de son destin personnel !...


En beaucoup plus modeste, citons la bonne ville de Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse), célèbre dans le monde entier pour son vin, qui s’est illustré en 1954 par un arrêté municipal autoritaire concernant les OVNI (très à la mode à cette époque) : « interdisant le survol, l’atterrissage ou le décollage de tels engins depuis le territoire communal, et si l’un d’eux s’y risquait quand même, le garde champêtre a pour mission de le mettre en fourrière ! » Sacré Lucien Jeune, tu peux dire que tu as de l’humour (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teauneuf-du-Pape).


Je crois bien que je vais m’arrêter là, dans des parfums de terroir, de bon vin et de soucoupes en fourrière… Une belle tranche de pain, un saucisson charnu et un verre de Châteauneuf-du-Pape… il me semble que tout est dit ! MERCI, Yaël !

Philou33
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le 29 juil. 2022

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