Ma critique portera uniquement sur René, en effet, parce que je n'ai fait que parcourir Atala. Ceci dit, je peux tout de même souligner le profond romantisme qui unit les deux oeuvres (lesquelles se répondent d'ailleurs aussi par le fond) et qui est bien la marque de Chateaubriand.
René, c'est l'histoire d'un jeune homme esseulé, torturé, qui perd goût à la vie en ne parvenant plus à se contenter des merveilles de la nature qu'il contemple avidement, qui cherche même à intenter à ses jours, qui n'a nul attachement sinon l'amour qu'il éprouve pour sa soeur Amélie. Amour qui s'avère être au bout de quelques pages le pilier de l'histoire, mais je n'irai pas plus loin pour ne pas spoiler. C'est beau, bien écrit, lyrique, emphatique, inondé de larmes et en grande partie autobiographique. Faut aimer. C'est en tout cas extrêmement représentatif, comme je l'ai dit plus haut, du romantisme français.
Le thème est plaisant, c'est de la grande littérature, et comme c'est court ça parvient à être assez prenant. Alors, amateurs de culture pressés, lisez ceci avant de vous plonger dans des Mémoires d'outre-tombe sans doute un peu longues et difficiles.