D'autres l'auront critiqué plus en connaissance de cause que moi, qui n'ai pas lu toutes les œuvres auxquelles Lowry fait référence de manière plus ou moins symbolique, mais d'ailleurs, je m'en fou.
Les premières pages du livre m'ont bluffé, le vocabulaire est riche, le lyrisme est poignant, les métaphores sont écrasantes. Seulement voilà, le style, sur 600 pages, ne me suffit pas. L'action est confuse (est-ce l' ivresse du Consul qui empreigne directement le récit?), on ne comprend pas toujours qui parle, quels dialogues sont réels ou hallucinés, qui est présent dans la pièce, ou alors, sont-ils encore assis dans le jardin? Un livre intellectuel, qui transpire la Divine Comédie, Faust, etc. Mais, j'aime découvrir une oeuvre pour ce qu'elle présente de nouveau, pas pour y découvrir en filigrane (et je ne suis pas le meilleur des chercheurs) une tonne de symbolismes enfouis. Si je veux lire Dante, je lis Dante, et quand je lis Malcolm Lowry, je ne souhaite pas lire Dante, c'est aussi simple que ça.
Je ne suis peut-être pas assez intello pour y avoir trouvé totalement mon compte, j'ai tout de même achevé ma lecture - après une pause découragée à la moitié du bouquin - pour le plaisir des mots.