Onirique pas d'se réveiller...
Lu et étudié dans le cadre d'un cours sur l'onirisme dans la littérature et le cinéma, je dois dire qu'Aurélia m'aura marquée. Mais dans le mauvais sens. De tout le corpus qui comprenait quand même des oeuvres bien barrées, bien lentes ou bien compliquées, G. de Nerval est bien le seul qui ait réussi à m'endormir sur ce coup là. (Breton, Gracq, Schnitzler... s'en sortaient bien mieux à mon goût.)
Alors bien sûr, ça peut permettre de faire à son tour de jolis rêves, mais franchement, je me suis ennuyée sec. Pardon Gégé, mais là, j'ai justement pas trouvé ça gégé. Et le pire, c'est que je n'ai pas grands arguments à apporter. J'espère que des fans du bouquin m'expliqueront ce qu'on peut y trouver, parce que je sais que comme tout classique il y a forcément des tas de qualités, seulement voilà : Aurélia tape pile dans ce qui doit me passer au dessus de la tête. Pourtant, je n'ai rien contre les trips sous amphet' d'habitude, la lenteur, les sujets monomaniaques ou les rêves éveillés... Alors un jour, peut-être, je comprendrais.
D'ici là, j'avoue avoir été traumatisée.