Il y a 3 façon d'aborder Axis :
- comme la suite de Spin, et c'est dans ce cas un échec. Là où spin permettait de creuser de multiples réflexions, d'explorer de nombreux imaginaires, de poser des pistes d'ouvertures multiples et riches ; Axis se contente de suivre un ou 2 sillons d'idées, et on a l'impression que l'auteur a voulu étaler la confiture pour essayer de donner l'illusion d'être à la hauteur de Spin
comme le prélude de Vortex, et c'est pas franchement plus réussi tant cela ressemble à une introduction inutilement longue pour poser les bases de ce qui va permettre d'apprécier Vortex
soit comme un livre en soi, qui a certains atouts avec un univers doux-amer, des personnages mélancolique, mais dont il est difficile de se sentir proche (l'intrigue se déroule sur quelques jours contrairement à Spin). C'est le risque quand on mise sur une approche intimiste centré sur 2-3 personnages. Si on ne leur laisse pas le temps de s'ancrer dans une histoire personnelle pour faire résonner l'histoire du roman, on passe un peu à côté des personnages. Et comme c'est l'argument de vente principal du roman, si on ne s'attache pas au personnage, difficile de s'attacher au roman.
Bref, pas une grande réussite. Si on veut absolument lire vortex, il faut quand même le lire (ce n'est pas non plus une purge et il n'est pas très long) pour apprécier la fin du cycle. Mais on peut aussi se contenter de Spin et garder une bonne image de cet univers.