Le Spin, les technologies martiennes, les portails spatiaux, l’héritage des expériences de Jason Lawton… Une nouvelle génération d’humains éduqués à ses bouleversements a colonisé la planète jumelle de la Terre, Equatoria. C’est sur ses terres sauvages et peu avenantes, mais pleines de promesses, que Lise est à la recherche de son père disparu…
Dans ce deuxième tome, le romancier traverse le portail inter-mondes qu’il avait érigé à la fin du premier et déroule son intrigue sur cette nouvelle planète. Outre une palette de personnages principaux, prolongements plus ou moins directs de Jason, c’est véritablement la présence des Hypothétiques qui marque ce tome. Ils sont l’essence de ce livre, le Deus Ex Machina omniprésent qui dirigent les protagonistes, les manipulent presque par l’intermédiaire d’Isaac, et des tempêtes de poussière et leurs étranges manifestations.
Dans cette centralisation, ce second tome est moins prenant que le premier. Il interroge en permanence le lecteur sur la nature de ces « dieux technologiques » et consolide les bases foisonnantes livrées dans le premier. La surprise est moindre et là où « Spin » surprenait à chaque page, « Axis » est parfois un peu ennuyeux d’autant que le couple de protagonistes n’est pas à la hauteur de Tyler, Jason et Diane.
Pour autant, les 100 dernières pages, explosives, rattrapent férocement le coup. Le temps d’un nouveau twist et on quitte Equatoria, accros comme jamais. Vite, le troisième !!!